« Ces Imams bêtes, producteurs du terrorisme »

Les propositions du président de la République, Béji Caïd Essebsi, au sujet de l’égalité dans l’héritage et le mariage de la musulmane au non musulman constituent depuis quelques jours le sujet principal du débat public autour duquel de nombreux intervenants ont donné des avis contradictoires. Longtemps en « léthargie« , les patriarches de la « Zeitouna » ne se sont réveillés que quand ils ont senti que leurs propres bien pourraient être « en danger« . Après tout, qu’est ce qui pourrait révolter ces « ardents défenseurs de l’Islam » si ce n’est « le matériel« ?. Le flambeau de leur foi ne s’allume que quand on touche à leurs intérêts. « Les frères en Islam » perdent étrangement leurs liens de fraternité quand il s’agit du « partage » des biens avec leurs  » sœurs« . Le flambeau de leur foi ne s’allume pas pour dénoncer les atrocités du terrorisme, ou les séquelles du Takfirisme, par contre ils sont les premiers à se lancer dans les faux débats ou à porter atteinte aux libertés individuelles. Au lieu de se retrousser les manches pour étudier en profondeur les textes religieux et les faire adapter au contexte de notre époque, Nos « imams »  préfèrent « halaliser » et « haramiser » ce qui relève des libertés individuelles. La position des Zeitouniens, a suscité l’ire des intellectuels et des citoyens qui aspirent au respect de leurs libertés. Une des réactions audacieuses à leur position, est venue de l’universitaire et militante féministe, Raja ben Slama qui a fustigé dans un post publié sur sa page facebook, cette catégorie d’imams et d' »oulemas » qui reproduisent les mêmes arguments régressifs et qui ont contribué par leur extrémisme et la fermeture de la pensée critique en Islam à produire ce qu’on appelle « l’Islam politique » et les « bêtises » qui en découlent. La directrice générale de la Bibliothèque Nationale de Tunis, a félicité l’initiative de la présidence de la République, soutenue par la ligue tunisienne des droits de l’homme, par une grande partie de la société civile et particulièrement par les femmes tunisiennes libres et indépendantes.

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