Ce lundi 30 novembre 2020, c’est au tour, entre-autres, du projet de budget du ministère de la Défense d’être débattu par les députés à l’ARP (Assemblée des Représentants du Peuple). La présidente du bloc parlementaire du PDL (Parti Destourien Libre), Abir Moussi, est, à cet effet, revenue sur la problématique de la protection des forces armées et, aussi, sur la loi sur la protection des sécuritaires et des forces armées.
Pour la députée, l’absence d’une protection est l’une des causes de la prolifération du crime et des attaques terroristes en Tunisie. « La loi n’a rien à voir avec la politique. Les récents événements ont retardé le cours des choses. Il n’existe aucune volonté politique pour protéger les sécuritaires », a-t-elle lâchée.
Dans ce même contexte, Abir Moussi rappelle que le Chef du gouvernement a retiré le projet de loi en question. Elle a, par la même occasion, appelé à la mise en place d’uns stratégie sécuritaire claire pour lutter contre le terrorisme.
Le texte, pour rappel, a suscité plusieurs critiques puisqu’il ouvre la voie, selon plusieurs observatoires, à l’arbitraire.
Sur le même sujet :
Loi sur la protection des sécuritaires : « une quasi-immunité » selon une experte en Droit