Tout est objet de polémique dans notre nouvelle Tunisie « démocratique ». Et les réseaux sociaux sont là pour véhiculer toutes les expressions de la bêtise humaine.
Ce dimanche, c’est encore BCE qui fait le buzz, car, faut-il le rappeler, il est le président de la République, le gardien du temple de Carthage duquel il ne doit sortir qu’accompagné d’un cortège officiel avec motards, tambours et trompettes. Balivernes.
On découvre au hasard d’une photo volée que Béji Caïd Essebsi n’a pas le droit de vivre comme tout citoyen ordinaire. Et pour cause.
Il a suffi qu’il ait envie de s’attabler sur la terrasse d’un café à Carthage, entouré de son gendre et de son petit fils pour que l’on s’amuse à imaginer les explications les plus burlesques alors qu’il ne s’agissait que d’un moment de rencontre familiale simple, loin des couloirs du palais et de ses protocoles.
On a tous le droit de prendre un café en famille dans un café du quartier. Pas lui. Nous on passe inaperçu. Pas lui.
Il est Chef d’Etat. Il n’est plus citoyen.
Certains diront que c’est un coup de pub pour le café, d’autres l’accuseront de populisme, et puis quoi encore?
Respect Monsieur le Président.
Vous avez prouvé à qui en doutaient que vous aviez droit à un dimanche en famille comme tout le monde.
Mais en fait, vous êtes un citoyen comme tout un chacun.
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