La journaliste Chadha Haj Mbarek, incarcérée depuis octobre 2021 à la prison d’El-Messadine à Sousse, sera traduite ce vendredi 15 mars devant la Cour de cassation dans le cadre de l’affaire dite instalingo.
Lors d’une conférence tenue jeudi au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens SNJT, en présence de l’avocat Souheil Mdimegh et de la famille de la journaliste, le président du SNJT, Zied Dabbar, a appelé à la libération de Chadha dont aucune charge n’a été retenue contre elle et qui fait face à des problèmes de santé sérieux «à cause des conditions de détention et la lenteur des procédures».
Rappelons que la journaliste qui “fait face à de graves accusations, risque une lourde peine alors qu’il n’existe aucune preuve sur les faits qui lui sont reprochés».
Rappelons également le juge d’instruction en charge du dossier avait décidé de relâcher Chadha Haj Mbarek et d’abandonner les charges la visant avant d’être arrêtée de nouveau en guise d’un mandat de dépôt émis à son encontre après que la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Sousse a annulé cette décision.
M.A.B.S