Mardi dernier, la 8ème chambre criminelle relevant de du Tribunal de première instance de Tunis a condamné Chafik Jarraya, par contumace, à un an de prison. De fait, l’homme d’affaires est accusé d’avoir vendu un bien immobilier hypothéqué à un tiers.
Une condamnation rejetée par le principal intéressé qui a affirmé, dans une déclaration aux médias ce samedi 19 novembre 2016, qu’il fera appel. Chafik Jarraya met en cause son avocat personnel, qui, selon lui, n’a pas fait le suivi nécessaire de l’affaire en première instance.
L’homme d’affaires a affirmé avoir obtenu une main levée de la banque relative à l’hypothèque dont fait l’objet ce bien immobilier. De ce fait, la banque en question n’est plus concernée par cette question. Selon Jarraya, le plaignant, pour sa part, avait retiré sa plainte, après obtention du titre de propriété individuel du bien portant son nom depuis 2014 et y habite depuis 2013.
Jarraya a ajouté que le ministère public a continué les poursuites à son encontre, en raison de vices de procédures, affirmant qu’il n’avait reçu aucune convocation relative à cette affaire et qu’il était convaincu qu’elle avait pris fin depuis le retrait de la plainte par le plaignant.
Chafik Jarraya a annoncé qu’il va procéder à un recours en appel et qu’il présentera tous les documents nécessaires surtout qu’ « aucune loi de droit commun n’a été atteinte s’agissant d’une affaire civile entre moi et le plaignant », a-t-il indiqué. » J’accepterai toute décision prise dans le cadre de cette affaire », a-t-il conclu.
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