Chalghoum : » Pas d’augmentation des prix des produits subventionnés »

Le ministre des Finances, Ridha Chalghoum vient de rassurer les citoyens, lors d’une conférence de presse tenue ce mardi 17 octobre, que les prix des produits de base ne seront pas augmentés. Chalghoum a précisé que les subventions de l’Etat aux produits de base s’élèveront à 1750 millions de dinars en 2018, démentant ainsi les rumeurs qui ont récemment circulé concernant l’augmentation des prix des produits précités. A cet égard, le ministre des Finances a souligné que l’ensemble des mesures inscrites dans le projet de loi des finances est en symbiose avec la vision et les objectifs du gouvernement d’union nationale, en particulier concernant, les ressources nécessaires pour la couverture des dépenses de l’Etat, essentiellement la masse salariale qui atteindra 14300 MD malgré les recommandations du FMI , le remboursement du service de la dette, outre la mobilisation des ressources nécessaires ayant pour objectif, la couverture des dépenses du développement et par conséquent la mise en oeuvre  des politiques économiques et sociales de l’Etat.
Dans le même contexte, il a ajouté que le gouvernement oeuvre à la réduction du taux d’endettement  à moins de 70% et à ramener le déficit budgétaire à moins de 3% (actuellement 5,7%) à l’horizon de 2020.
Il a également indiqué que toutes les augmentations des salaires contenues dans les accords avec avec l’UGTT ont été programmées dans le projet de loi des finances 2018, outre la recherche de nouvelles sources pour leur financement
Le ministre a fait savoir que les revenus des biens confisqués se sont élevés à 160 millions de dinars cette année et que l’on prévoit  que ces revenus atteindraient les 500 millions de dinars en 2018.
« Nous prévoyons une hausse de 9.5% des recettes de l’Etat et une hausse de 10,5% des recettes fiscales, soit 23 480 millions de dinars en 2018 surtout avec l’augmentation de 1% de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)« précise le ministre des Finances.

Le projet de loi comporte, également, des mesures relatives aux secteurs agricole et touristique outre le soutien à la compétitivité des entreprises, l’encouragement de l’investissement et de l’épargne, l’élargissement de la base des impôts, la lutte contre la contrebande, la protection du produit national, la rationalisation de l’importation pour réduire le déficit commercial, le maintien de l’équilibre financier et  la mise en place de certaines autres mesures à caractère social.

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