L’alerte est donnée ! Le changement climatique menace la stabilité économique, sociale et politique de la Tunisie, selon un rapport accablant de la Banque mondiale. Le coût de l’inaction ? 54 milliards de dollars d’ici 2050, une véritable bombe à retardement pour le pays. Farid Belhadj, vice-président de la Banque mondiale pour la Tunisie, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENA), tire la sonnette d’alarme : « La Tunisie est en première ligne face aux dangers du changement climatique. ». Sécheresses intenses, élévation du niveau de la mer, érosion côtière… Les impacts se font déjà sentir et risquent de s’aggraver si aucune mesure n’est prise.
Un financement urgent est nécessaire. La Tunisie a besoin de subventions pour faire face à ce défi colossal. Les pays du Nord, qui se sont engagés à verser 100 milliards de dollars par an aux pays en développement, doivent tenir leurs promesses. La solidarité internationale est indispensable pour sauver la Tunisie et d’autres pays fragilisés par le changement climatique.
La Banque mondiale s’engage étant donné que l’institution financière a déjà apporté son soutien à la Tunisie et continuera à le faire. Un nouveau programme d’aide sera discuté lors du conseil d’administration de la Banque mondiale le 14 mars 2024.
Ainsi, la Tunisie doit agir de toute urgence pour adopter de nouvelles politiques et construire un nouveau modèle économique. Le secteur privé a un rôle crucial à jouer dans la création d’emplois et la relance de l’économie.