L’agence nationale de protection du littoral a indiqué dans une récente étude qu’elle s’attend à ce que le niveau de la mer augmente à cause du changement climatique.
En Tunisie, les études d’évaluation de la vulnérabilité au changement climatique ont démontré, sans équivoque, que le pays subit déjà, et subirait pour longtemps, les impacts de ce phénomène planétaire, en particulier les impacts liés à l’augmentation des températures moyennes, la réduction des précipitations et l’élévation du niveau de la mer.
En effet, le changement climatique devrait, selon les études précitées, aggraver le stress hydrique, contribuer à la dégradation des écosystèmes et des agro-écosystèmes (production oléicole, arboriculture, élevage, grandes cultures, etc.) et accentuer la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes, en particulier les sécheresses et les inondations.
D’ailleurs, il a été indiqué que 23 et 34 % du littoral de Tabarka, la Goulette, Kerkennah, Sousse, Sfax, Gabès, Zarzis seront enfuis sous l’eau d’ici 2050.
Le changement climatique devrait, selon cette étude précitée, aggraver le stress hydrique, contribuer à la dégradation des écosystèmes et des agro-écosystèmes (production oléicole, arboriculture, élevage, grandes cultures, etc.) et accentuer la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes, en particulier les sécheresses et les inondations.
La Tunisie souffrirait d’ici 2050 d’une amplification des processus d’érosion, connaîtrait des étés plus chauds, des sécheresses plus fréquentes et plus fortes doublées de pluies intenses. Les températures plus chaudes assécheraient les sols et augmenteraient la salinité des réserves d’eau.
Il a été démontré qu’en cas d’une augmentation globale de la température moyenne de 2°C, cette région, à laquelle appartient la Tunisie, subirait un réchauffement de 1°C à 3°C. Ce réchauffement serait plus prononcé dans la zone continentale que côtière et prendra place pendant la saison estivale, essentiellement, sous forme de vagues de chaleur surtout dans le sud de la Méditerranée. Une baisse des précipitations serait le phénomène le plus marquant surtout en période estivale. Aussi, de longues et intenses périodes de sécheresses sont suspectées dans le sud, avec une forte variabilité et un déplacement des saisons.
Le ministre de l’Agriculture a annoncé que l’été 2018 serait plus chaud et plus difficile que celui de 2017.
Les agriculteurs connaîtront des difficultés à cause du manque de pluies, chose qui conduirait à l’augmentation des prix des fruits et légumes.
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