« Je veux trois. – Trois quoi, trois mille ? interroge l’avocat. – Non, trois millions. – Trois millions de dirhams ? – Non, trois millions d’euros », aurait déclaré Éric Laurent, l’un des deux journalistes français accusés d’avoir fait chanter le roi du Maroc, lors de la première rencontre avec l’avocat du royaume chérifien qui a enregistré l’échange.
Samedi 29 aout 2015, l’avocat a dévoilé ces enregistrements. « Vous et madame Graciet êtes disposés à renoncer à la publication de cet ouvrage et, de façon plus générale, les informations sensibles que vous avez, vous étiez disposés à prendre l’engagement de les oublier » dans ce passage, l’avocat essaye de résumer la situation.
« C’est un mauvais film. Cela ne secoue pas du tout les relations entre nos deux pays, c’est une affaire de droit commun. » affirme Laurent Fabius , chef de la diplomatie française.
On rappelle que deux journalistes francais, à savoir Catherine Graciet et Éric Laurent, sont accusés de chantage et extorsion à l’encontre du Roi du Maroc Mohammed VI.