L’acte 18 du mouvement des Gilets Jaunes a été particulièrement violent samedi 16 mars 2019. Après avoir écourté ses vacances à La Mongie, le président français, Emmanuel Macron, a promis des décisions fortes alors qu’il s’exprimait au sein de la cellule de crise qui a été constituée. « Je veux qu’on analyse les choses et que, dans les meilleurs délais, on puisse prendre des décisions fortes », a-t-il déclaré devant la presse française.
Il considère que tous ceux qui étaient présents se sont rendus complices de ce qui s’était passé sur les Champs-Élysées. La réunion de la cellule de crise va se solder par des propositions émanant des ministres et du Premier ministre, Édouard Philippe. « Nous avons, aujourd’hui, des gens qui essayent par tous les moyens de détruire la République pour casser, détruire au risque de tuer », a encore lancé le président français.
Des scènes de chaos ont, en effet, marqué la journée du samedi 16 mars à Paris. Incendies, actes de vandalisme, braquages de banques et de restaurants, policiers violemment agressés… La tension a atteint son comble avec des casseurs déchaînés. Pour les Gilets Jaunes, cités par BFM TV ce dimanche 17 mars 2019, rien ne justifie la violence. Néanmoins, ils « comprennent » cette colère.
En décembre dernier, Emmanuel Macron avait annoncé des mesures phares pour calmer la colère des manifestants, mais il semble que la fureur est toujours aussi intense. On se demande quelles seront les décisions « fortes » qui seront prises par l’Élysées.