Chaque jour apporte son lot de désolation, de crimes, de brutalité et d’injustice infligé(e)s au Peuple Palestine, face une communauté internationale honteusement muette et complice par une omerta qui n’a que trop duré depuis des années. Dans ce contexte, dans le monde libre et libéré de la dictature de la pensée, chacun essaye de se mobiliser à sa façon.
Pour sa part, l’ancien président de l’INLUCC, Chawki Tabib, va saisir la Cour Pénale Internationale (CPI). C’est ce qu’il a annoncé dans un statut publié sur sa page Facebook ce mercredi 6 décembre 2023. Il a expliqué que c’est l’Ordre des Avocats Palestiniens qui lui a attribué une telle mission.
L’avocat tunisien a indiqué, dans cette optique, qu’il a déposé une plainte auprès du procureur général de la CPI, accusant l’occupant criminel et sioniste de crimes de guerre perpétrés contre des enfants Palestiniens. Mais que va apporter cette saisie de la CPI?
Faut-il rappeler que l’État sioniste est, certes, signataire du traité de la CPI, mais il s’est abstenu de le ratifier au Parlement. Ceci le rend, d’une certaine façon, invulnérable. L’instance internationale ne pourra donc pas le condamner ou le sanctionner. Et admettons qu’il l’avait ratifié. Il n’en serait vraiment pas inquiet, sachant qu’il viole déjà les résolutions des Nations Unies et tous les textes du droit humanitaire international.
Faut-il aussi rappeler que la CPI, depuis sa mise en place, n’a appliqué , dans la plupart des cas, la « justice » que sur les États et les personnalités jugé(e)s « indésirables » par la pensée dominante de l’Occident, conduite par les États-Unis… Pourtant, elle s’est dépêchée de condamner le président russe, Vladimir Poutine, après le début de la seconde guerre entre la Russie et l’Ukraine en février 2022. Elle incarne donc le deux poids, deux mesures…
F. K