« Je suis persuadé d’être présent au second tour de la présidentielle au vu de mon parcours de militant et de l’estime dont je jouis auprès des Tunisiens », a-t-il affirmé à Réalités Online ajoutant avoir perçu des échos positifs lors de ses visites dans les régions.
Chebbi s’est déclaré satisfait jusqu’à présent du déroulement de la campagne électorale, se félicitant du rôle joué par l’Instance Supérieure Indépendante pour Elections (ISIE) dans l’organisation et la supervision de cet événement majeur dans la Tunisie Post-Révolution.
« L’ISIE s’est très bien acquitté de sa tâche » s’est-il réjoui devant plusieurs citoyens et représentants de la société civile dénonçant la consécration par les médias d’une forte bipolarisation politique en redorant l’image d’un candidat au détriment de l’autre.
« Ce phénomène risque de nuire à l’opération électorale notamment le jour du scrutin où l’électeur est déjà orienté» a-t-il prévenu.
En revanche, Ahmed Néjib Chebbi s’est dit convaincu que le peuple tunisien choisira, dimanche prochain, « le meilleur candidat au poste de président voir le plus apte à servir l’intérêt général du pays ».
Ahmed Neji Chebbi s’est montré très critique face aux retraits des candidats de la course à la magistrature suprême estimés au nombre de cinq jusqu’à mercredi, ajoutant que tout candidat à la présidence « aurait dû évaluer au départ ses chances de succès ».
En dépit d’une lourde défaite aux élections législatives du 26 octobre 2014, le dirigeant du Parti Républicain (Al-Joumhouri) n’a pas remis en cause son ambition de conduire une Tunisie nouvelle et démocratique déjà forte d’une Constitution et des instituions permanentes.
S.M