Alors qu’on pensait que le COVID-19 (SARS-CoV-2) y a été vaincu, la Chine s’est vue contrainte de réinstaurer des mesures restrictives après l’apparition d’un nouveau groupement d’une centaine de cas de la maladie à Pékin. Le confinement a été réinstauré et des sites cultures et sportifs ont été refermés pour empêcher la maladie de se propager. Au total, près de 30 zones résidentielles ont été confinées.
Ces 100 cas ont été recensés en l’espace de 4 jours à Pékin. C’est, en fait, le plus lourd bilan qui a été enregistré depuis avril 2020. Dans ce contexte, une vaste campagne de tests massifs a été lancée. Pour la municipalité de Pékin, l’objectif est, à présent, de parvenir à retracer l’origine des cas à travers ces tests massifs. Ces nouvelles contaminations, en fait, ont été détectées dans le marché de Xinfadi. Tous les résidents aux alentours ont, par conséquent, été soumis aux tests de dépistages du COVID-19.
Selon des informations rapportées par France 24, le porte-parole de la municipalité de Pékin a qualifié la situation « d’extrêmement grave ». Il a indiqué, lors d’une conférence de presse, que 90 000 personnes sont dépistées chaque jour. La ville de Pékin, à titre d’information, abritent quelque 21 millions d’habitants.
De son côté, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), assure qu’elle suit la situation de « très près ». Elle n’a pas exclu l’envoi d’experts à l’Empire du Milieu. Il faut rappeler que le COVID-19 a fait son apparition en Chine – Wuhan – à la fin du mois de décembre 2019. La maladie est ensuite passée au stade d’une pandémie, gelant les économies et ôtant des millions vies…
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