La prescription de l’hydroxychloroquine pour le traitement du COVID-19 (SARS-CoV-2) continue de diviser au sein de la communauté scientifique, même si l’affaire semble avoir pris une tournure politique. La molécule, accompagnée par certains antibiotique, a pourtant fait ses preuves mais uniquement si elle est administrée dès l’apparition des premiers symptômes de la maladie.
En Tunisie, on pensait que le recours à la molécule a été suspendu selon ce qu’a affirmé Docteure Jalila Ben Khelil, membre de la commission nationale de lutte contre le nouveau coronavirus. On apprend, toutefois, que la même commission va se réunir dans la soirée de ce jeudi 28 mai 2020 pour trancher une bonne fois pour toute. C’est ce qui est ressort d’une dépêche de l’agence TAP.
Il faut rappeler que l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a appelé à la suspension des traitements à base de chloroquine, s’appuyer sur l’étude de The Lancet. « Les décisions de l’OMS ne sont pas automatiquement applicables. Elles sont discutables. Nous réagissons à ces décisions en fonction des données disponibles sur le plan national et selon l’évaluation des experts nationaux », a déclaré le ministre tunisien de la Santé, Abdelatif Mekki, lors d’une conférence de presse organisée ce jeudi 28 mai 2020.
Pour sa part, le Professeur Didier Raoult, directeur de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection (IHM), a réagi aux attaques qu’il n’a eu de cesse de recevoir en défendant sa molécule. « Le financement de la recherche médicale devient trop puissant. Le secteur est, désormais, guidé par le désir de continuer à vendre des médicaments », a-t-il déclaré dans un entretien accordé à la chaîne française LCI.