Outre les lourdes pertes humaines – 50 pays touchés, plus de 83 700 personnes contaminées et 2858 morts -, le coronavirus sème aussi la zizanie en économie. Pour la Chine, épicentre du virus, les pertes sont colossales selon Blomberg : entre 300 et 500 milliards d’euros.
Un vent de panique a également soufflé sur les marchés financiers du monde entier, qui ont subi l’une des pires corrections depuis la crise des subprimes de 2008. Dans ce même contexte explosif, le pétrole n’a pas été épargné : le baril de Brent est passé sous la barre des 50 dollars le matin de ce vendredi 28 février 2020, ce qui représente une baisse de 3,7 points par rapport à juillet 2019, là où le cours de l’or noir a subi une autre dégringolade.
Pour plusieurs observateurs, la production mondiale devrait baisser de près de 4 millions de barils par jour, et ce en raison de la baisse de la demande de la Chine qui est, rappelons-le, l’un des plus gros consommateurs de pétrole dans le monde.
Face à cette situation, les pays de l’OPEP (Organisation des Pays Exportateurs et Producteur du Pétrole) devraient se réunir dans les prochaines journées afin de prendre les décisions adéquates en vue de maîtriser les flux de l’offre et de la demande de l’or noir pour, ainsi, rééquilibrer les prix.
A suivre.
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