La journaliste Mabrouka Khédir ne cesse d’exceller. Sa participation du 2 au 7 mai 2017, à la 5e édition du Festival international du Cinéma de Tétouan (Maroc) que s’est déroulée sous le signe de l’amour et de la paix n’est pas passée inaperçue. En effet, la journaliste-correspondante depuis des années de la chaîne allemande en Tunisie Deutsche Welle, a réussi à remporter le Prix de la meilleure œuvre à travers son dernier film « Les descendants des esclaves ».
Traitant la question du racisme notamment au Sud tunisien, ce film a permis de mettre à nu des pratiques discriminatoires, qu’on croyait révolues depuis des années, contre les noirs dans notre pays surtout que la Tunisie a procédé à l’abolition complète de l’esclavage il y a 171 ans!
La réalisatrice relate dans ce travail des histoires vécues des personnes victimes de la discrimination raciale. Le mérite revient à Mabrouka Khédir, ancienne journaliste au sein de Hakaek, qui a mis le doigt là où ça faisait mal. Considéré toujours comme un sujet tabou, le racisme n’a été traité que rarement dans les œuvres artistiques tunisiennes.
M.A.Ben Sghaïer