Le cinéma tunisien en deuil

Le cinéaste tunisien Taieb Louhichi nous a quitté mercredi 21 février 2018, à l’âge de 70 ans. Docteur en sociologie et figure emblématique du cinéma national et arabe, Taieb Louhichi a offert à la Tunisie, son premier Tanit d’Or aux Journées cinématographiques de Carthage (JCC) en 1972 pour son court métrage « Mon village, un village parmi tant d’autres« .
On retient aussi de ses œuvres, son premier long métrage, l’Ombre de la Terre, qui a reçu plusieurs prix dont le prix du meilleur scénario et la manivelle d’or au FESPACO ( Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision à Ouagadougou) : il a été également primé à la Semaine de la critique à Cannes.
En 1989, Louhichi a tourné son film « Leyla, ma raison » qui a été sélectionné en compétition officielle à la Mostra de Venise et obtenu en 1991 le Prix du public au premier Festival du cinéma africain de Milan.
En 1998, il a tourné son troisième long métrage de fiction  » Noces de lune  » suivi par « La danse du vent « . En 2003, il réalise son documentaire  » Les gens de l’étincelle  » sur les protagonistes de la révolution en 2011, et achève un long métrage, «  L’enfant du soleil  » sorti en salles en 2014.
En 2006, le cinéaste tunisien a été atteint de tétraplégie suite à un accident de voiture aux Émirats arabes unis où il devait présider le jury d’un festival local.
Paix à son âme.

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