Dans la Cité Ettahrir à Tunis, il semble que des élèves d’un établissement scolaire privé aient été contraints de couper leurs cheveux par ordre d’un responsable, et ce sans la consultation des parents. Le président de l’Association Tunisienne de Défense des Droits des Enfants, Moez Cherif, a aussitôt réagi à ces faits ce samedi 6 mars 2021.
Il a dénoncé, à cet effet, la violence qui a visé les élèves en question. « L’école tunisienne est devenue une menace pour la santé mentale et physique de l’enfant, sachant que les autorités compétentes sont absentes », a-t-il déclaré à l’agence TAP.
Dans ce contexte, la délégation régionale de l’éducation de Tunis 2 a ordonné l’ouverture d’une enquête sur le sujet. C’est ce qu’a précisé le délégué régional, Mohamed Kazouni, à l’agence TAP. « C’est le chef de l’établissement qui est à l’origine de l’ordre de couper les cheveux des élèves. Il semble qu’il voulait améliorer leur apparence. Il n’y a que le ministère de l’Éducation qui est habilité à gérer les établissements scolaires, qu’ils soient privés ou publics. L’incident a suscité la peur des parents et des élèves. Dès la semaine prochaine, des spécialistes de l’enfance et des sociologues seront mobilisés pour soutenir les élèves ayant fait l’objet de l’ordre du chef de l’établissement », a-t-il encore expliqué.