Dans l’arène mondiale de la lutte contre la faim, la Tunisie se dresse parmi les pays les plus résilients. Dans la quatrième édition du rapport mondial sur la faim, fruit d’une collaboration entre l’association allemande à but non lucratif Welthungerhilfe et son homologue irlandais Concern Worldwide, la Tunisie s’établit au 26e rang parmi les 121 nations ayant fourni suffisamment de données pour permettre le calcul des scores du GHI 2022. Affichant un score de 6.1, le pays témoigne d’un niveau de faim considérablement réduit.
Résilience nationale face à l’insécurité alimentaire
Le drapeau tunisien flotte haut parmi les pays arabes les moins vulnérables à la famine, prenant la troisième place sur ce podium. Sur la scène des combattants de la faim, la Tunisie hisse fièrement son étendard sur la troisième marche, laissant derrière elle des nations aux résistances diverses.
Nomenclature des pays arabes
Le Koweit occupe une position flatteuse en huitième place à l’échelle mondiale, couronnant ainsi sa domination au sein du monde arabe. Les Émirats Arabes Unis, quant à eux, se classent 18e à l’échelle mondiale, s’emparant de la deuxième place régionale. La Tunisie (26e) suit en refermant la marche du podium arabe.
La Tunisie est le pays le moins exposé à l’insécurité alimentaire en Afrique
La Tunisie (26e) se profile comme le bastion le plus solide de tout le continent face à la famine. L’Algérie, se positionnant en 32e position, se distingue également en tant que seconde nation africaine la plus résiliente face à la faim.
Défis sur plusieurs fronts
Toutefois, l’ombre de la faim continue de planer sur plusieurs horizons. L’Afrique subsaharienne demeure en première ligne et la plus exposée à la famine. L’Afrique de l’Est, souffrant des sécheresses les plus intenses de ces quatre dernières décennies, voit la survie de sa population en péril.
L’Afrique du Nord, pour sa part, se classe dans une zone de faim modérée. Toutefois, des signes alarmants laissent présager un éventuel recul des avancées accomplies.