La décision de la Chambre Syndicale des cliniques privées relative à la hausse des tarifs des interventions chirurgicales a suscité l’indignation de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) et du ministère des Affaires Sociales.
Les deux institutions ont condamné, dans un communiqué, la « décision unilatérale » de la Chambre. « Elle [la décision] est contraire à la convention, à la loi et aux engagements et elle nuit aux relations contractuelles basées sur le partenariat responsable », peut-on lire dans le communiqué commun du ministère et de la CNAM.
La décision a été prise, peut-on encore lire, malgré les nombreuses réunions qui ont été organisées avec les parties syndicales et les propositions jugées positives qui y ont été formulées. « Il s’agit d’une atteinte au principe de continuité du traitement et au droit à la santé des affiliés de la CNAM. L’assurance maladie et la convention sectorielle avec les cliniques privées est basée sur le respect mutuel des formules de la prise en charge des assurés, mais également sur le droit de l’affilié à la CNAM. L’acceptation des conventions signifie l’acceptation des tarifs contractuels », ont encore ajouté les deux institutions.
À titre de rappel, la Chambre syndicale des cliniques privées a annoncé une hausse de 30% des tarifs des interventions chirurgicales. La mesure devrait entrer en vigueur dès le 1er mai 2018. Le ministre de la Santé, Imed Hammami, a affirmé pour sa part que son département suit la situation de près et qu’il exprimera sa position en début de semaine prochaine.
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