29 fédérations sur un ensemble de 36 membres au sein du CNOT ont participé aux travaux.
A cette occasion, de nouveaux statuts de la fédération des fédérations ont été adoptés à l’unanimité. Conformément aux recommandations de cette instance, l’amendement porte essentiellement sur le mode de scrutin qui sera désormais appliqué aux élections du CNOT.
En effet, on va procéder à l’élection du président du CNOT dans des élections séparées par l’assemblée générale.
Par ailleurs, tous les présidents des fédérations peuvent désormais se présenter à ce scrutin, et ce quelle que soit leur ancienneté dans les responsabilités sportives.
Ce scrutin a été fixé pour le 12 mars prochain.
Selon les observateurs, ces amendements initiés par le président actuel du CNOT, Mehrez Boussayène qui a travaillé dessus durant de longs mois constituent une victoire indiscutable pour lui.
Il devrait être plébiscité le 12 mars face à la menace (potentielle) de Mahmoud Hammami ou de tout autre aspirant à la présidence. Les observateurs s’attendent à ce qu’il soit l’unique candidat à la présidence, alors que l’autre scrutin ouvert aux membres du CNOT devrait confirmer les grands responsables aujourd’hui en place.
Boussayène se trouve à la tête du CNOT depuis les élections du 13 mars 2013 lorsqu’il a succédé à Younès Chetali.
«70% du programme électoral a été réalisé»
Au mois de décembre dernier, Mehrez Boussayène annonçait la couleur en affichant clairement ses intentions:
«Je vais me représenter pour la prochaine AG élective. Lors de l’AGE de 2013, sur les 42 candidats, j’ai été le seul à proposer un programme de candidature écrit. Je crois avoir réussi à réaliser 70% de ce programme électoral. Ainsi avions-nous réussi à conforter la présence du CNOT dans le paysage sportif national d’abord, et dans les régions ensuite à travers les 14 associations de bénévoles. En quatre ans de mandat, nous avons renforcé de manière décisive les subventions allouées aux sportifs et aux fédérations à hauteur de 6 millions de dinars, y compris les 2,280 millions de dinars de subvention additionnelle du ministère. Au cours du mandat précédent 2009-2012, quatre ou cinq fédérations seulement avaient pu bénéficier des programmes mis en place par le CNOT, contre une trentaine lors du mandat 2013-2016. Toutefois, il nous reste encore beaucoup à faire».
Le rôle décisif de la FTG
La fédération tunisienne de gymnastique a joué un rôle décisif dans le nouveau cours pris par les affaires du Comité national olympique. Fayçal Zemni, président de cette fédération a paru au départ opposé à ce que Boussayène fasse cavalier seul et impose son diktat. Mais il allait se réjouir après les travaux de l’AG extraordinaire que la FTG ait réussi son pari.
«Le projet qui nous était proposé exigeait beaucoup de temps de réflexion et d’analyse, avait-t-il assuré après les travaux. Il y a quelques mesures concernant la bonne gouvernance. Le chapitre Six consacré au code disciplinaire a été annulé. Le principe consiste à ne pas être tout à la fois juge et partie. Une commission spéciale examinera les différends entre CNOT et fédérations».
De la tension aux accolades
Lors des assises extraordinaires, les rapports entre le président du CNOT et celui de la fédération tunisienne de football, Wadii Al Jary paraissaient froides. Mais au fil de l’avancée des travaux, elles se réchauffèrent progressivement jusqu’aux embrassades entre les deux parties.
Commentaire de Boussayène : « non, je ne me suis pas excusé auprès d’Al Jary, d’ailleurs, je n’avais aucune raison de le faire. J’ai dit un mot qui pouvait être interprété. Non, je n’ai pas voulu atteindre à l’honneur du premier responsable du football tunisien. Oui, je sais, je dois rester au dessus de tous les soupçons ».
H.A.