Yassine Ibrahim n’en finit pas de multiplier les annonces sur le nouveau code d’investissement, qu’il sera, en quelque sorte, une mouture revue et corrigée de l’ancien projet mis au point par le gouvernement de la Troïka grâce, notamment, au concours des services de l’OCDE. Une chose est sûre, répète tout le temps Yassine Ibrahim, le nouveau texte sera à la fois le plus simple et le plus clair possible, ne comportant pas plus de 25 articles.
Pour promouvoir l’investissement intérieur, actuellement en net déclin, il est question notamment du lancement de deux fonds. Le premier, qui pourrait être dénommé « Tunisian investiment authority » aurait pour mission d’accompagner l’investisseur et de lui faciliter les procédures. Le deuxième, le « Tunisian investiment fund » serait une sorte d’instrument aux mains de l’Etat pour encourager l’investissement.
Dans le cadre de ce projet tant attendu, la mise en place d’un haut conseil d’investissement pour superviser la politique générale de l’Etat dans ce domaine est envisagée.