La colère gronde au sein du syndicat du corps diplomatique face à des informations selon lesquelles d’anciens ministres du gouvernement Essid seraient nommés à la tête d’ambassades de Tunisie à Paris, Bruxelles et Rabat.
Le syndicat a exprimé, dans un communiqué, son attachement à l’article 15 de la Constitution, portant sur la neutralité de l’administration diplomatique. Le corps diplomatique dénonce des nominations partisanes qui ont montré leurs limites, soulignant le manque d’expérience des personnes désignées.
Le Syndicat du Corps diplomatique a, à la fin, mis en garde contre un retour à des pratiques de l’ancien régime et à la politique du fait accompli.