Le Président de la République et les partis de la coalition majoritaire sauront-ils cette fois choisir un Chef de gouvernement en se basant sur le bon sens?
Vont-il avoir la présence d’esprit de demander aux candidats comment ils voient la sortie de crise? Comment ils voient la lutte contre la corruption? La lutte antiterroriste?
Vont-ils enfin poser aux candidats pour la présidence du gouvernement les questions essentielles en leur demandant comment ils comptent :
– Régler le problème de la Compagnie Sfax Gafsa,
– Régler les problèmes juridiques et administratifs qui bloquent les grands projets
– Régler les problèmes de la dette
– Régler les problèmes des revendications sociales…
– Régler les problèmes relatif à la désorganisation issue de la division de la lutte antiterroriste entre 4 autorités indépendantes
– Régler les problèmes de l’impunité face au trafic, à la contrebande, à l’économie souterraine, au farniente administratif et à la corruption, terrible, qui touche les plus hautes sphères de l’État,
– Régler sérieusement le problème du sureffectif de l’administration,
Ou vont-il, une nouvelle fois, s’entendre pour poursuivre cet immobilisme qui nous a mené vers le néant ?
La Tunisie a produit, depuis soixante ans d’exceptionnelles élites à tous les niveaux. Mais depuis 2011, les nominations gouvernementales restent tributaires de petits calculs politiques malsains.
Il serait judicieux que les responsables politiques fassent le minimum que ferait un simple recruteur : demander au candidat comment il compte s’acquitter de sa mission, et choisir celui qui offre les vraies solutions.
Surtout que cette mission est désormais de sauver le pays de la catastrophe.
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