Jeudi 13 juin, Jean Pierre Raffarin a annoncé qu’il tiendrait une réunion à Tunis auprès de nombreuses femmes pour questionner la démocratie, la paix et les moyens de progresser avant de remettre un rapport détaillé aux autorités concernées.
En pleine promotion de son projet « Peace Lab », l’ex-sénateur et ancien Premier ministre français, Jean Pierre Raffarin, est de passage en Tunisie. Celui qui se veut, à ce jour, être avant tout le président de l’Organisation Leaders Pour la Paix a annoncé la tenue d’une réunion à Tunis aux côtés de 40 femmes venus des quatre coins du globes dont une majorité de tunisienne. L’occasion pour lui d’aborder avec la jeune démocratie Tunisienne les relations qu’elle entretient avec l’Union Européenne et d’en dresser le bilan. S’il souligne avec engouement le rôle important joué par la femme dans la société tunisienne et l’implication du pays dans la cause environnementale beaucoup de travail reste à fournir. A l’exception de ces deux sujets, l’ex Premier ministre français confie sur Express FM, ce jeudi 13 juin, ne pas avoir relevé pas d’autres réussites notables.
Au sujet du Plan Juncker ou Plan d’investissement pour l’Europe Jean Pierre Raffarin constate une absence notable de dispositifs valorisant les partenariats tuniso – européens. Une lacune qui pose problème pour le président de Organisation Leaders Pour la Paix compte tenu de la richesse de la Tunisie. « La Tunisie n’est pas un petit pays qui se cherche. C’est plutôt un pays qui cherche à valoriser ses ambitions » a-t-il énoncé au micro d’Express FM
Terminant sur son projet Peace Lab qui promeut une « pédagogie de la paix » capable d’équilibrer et d’apaiser des jeunes régimes mouvementés, il invite la Tunisie à se doter d’écoles de paix. Un terme vague pouvant se traduire par l’invitation à la formation de programmes pédagogiques accessibles à tous dans le pays pays.
« Dans tous les pays ils y a des écoles de guerre. Mais il n’y a pas d’école de paix. Et pourtant la paix, elle ne tombe pas du ciel ». Un projet ambitieux et de longue durée dont il dit avoir conscience puisque toute paix se gagne par le travail.