12
Coopération économique, commerce, migrants, droits de l’homme… Alors que l’Algérie a dernièrement confirmé le report de la création d’une zone de libre-échange avec l’Union européenne, Alger a discuté avec Bruxelles à l’occasion de la 12ème session du Conseil d’association.
Alger et Bruxelles ont échangé sur de nombreux points lors de la 12ème session du Conseil d’association Algérie-UE. Alors que l’accord d’association de 2005 entre Bruxelles et Alger prévoyait la mise en place d’une zone de libre-échange (ZLE), avec une entrée en vigueur le 1er septembre, la quatrième économie d’Afrique a confirmé fin septembre le report de cette ouverture mutuelle des marchés, jugée trop défavorable au pays. « Nous sommes conscients des manquements en matière de l’application de l’accord d’association notamment dans son aspect commercial », a déclaré Sabri Boukadoum, ministre algérien des Affaires étrangères, cité par l’agence APS. Il a néanmoins fait état d’une « volonté de dialogue de part et d’autre ».
La ZLE est très largement critiquée par des dirigeants politiques et économiques et par des économistes du pays. Ils dénoncent une balance commerciale largement en défaveur de la quatrième économie d’Afrique, qui peine à rester compétitive. Dans un communiqué diffusé lundi soir, l’Union européenne a estimé que l’accord d’association « offr(ait) la prévisibilité et la stabilité nécessaires », ajoutant avoir « transmis récemment une proposition visant à résoudre le différend en la matière ».
(Capital)