La Tunisie a plus d'une fois été critiquée au sujet des dernières arrestations politiques, notamment par les pays membres de l'Union Européenne (UE). Nabil Ammar, ministre des Affaires Étrangères et des TRE, a réagi à ces critiques. "Nos services de renseignements sont parvenus à trouver des preuves impliquant [les personnalités arrêtées]. L'enquête suit son cours et il y aura des condamnations", a-t-il déclaré dans une interview accordée au journal italien, La Republica.
Le Chef de la Diplomatie tunisienne a affirmé, dans ce même contexte, qu'en l'absence de preuve, les personnalités concernées seront blanchies. "La Tunisie est-elle devenue une dictature ?". Réagissant à cette question, Nabil Ammar a assuré que ce n'est pas le cas. "L'oiseau a quitté la cage et il n'y retournera plus jamais", a-t-il déclaré.