Une conférence sur le cadre juridique de l’investissement dans le monde arabe s’est tenue, vendredi, à Tunis, en marge du 10e Congrès des l’Organisation arabe des jeunes avocats. Un événement de deux jours qui a été placée sous l’égide de la Cheffe du gouvernement Najla Bouden.
Les experts en droit économique et de l’investissement ont mis l’accent sur la nécessité de renforcer les législations pour inciter à l’investissement et attirer les investisseurs étrangers dans les pays arabes.
Il s’agit de développer des lois, des régimes d’investissements et des structures juridiques qui soient en harmonie avec le droit international en matière d’investissement.
Les intervenants ont exprimé leur confiance quant au rôle à jouer par la Tunisie dans le développement des cadres juridiques dans le monde arabe, eu égard à son expérience dans le domaine depuis plusieurs décennies, et de sa proximité avec l’Europe et l’Occident.
Les ateliers de la conférence ont porté sur le climat propice à l’investissement et ses composantes essentielles : infrastructure moderne, institutions de financement, bonne qualité de service, mentalités ouvertes et encourageant la concurrence; les exemples de la Tunisie, la Libye, l’Irak et l’Egypte étant pris pour modèles.
Les questions de sécurité et d’instabilité politique ont également été évoquées, en comparaison avec le pays développés de l’Occident.
Les intervenants ont, en outre, plaidé en faveur d’une harmonisation des législations par les parlements arabes dans le sens des lois internationales en vigueur.
Ils ont relevé les lacunes qui entravent l’investissement dans le monde arabe, dont notamment les failles classiques au niveau de l’infrastructure, les réseaux de transport et de télécommunications, le service et le progrès scientifique.
La commission de la culture publiera samedi les recommandations de la conférence ainsi que les résultats du 10e Congrès de l’Organisation arabe des jeunes avocats.