« En 2006 j’étais impliqué et emprisonné pour une affaire liée au terrorisme et on m’a accordé une grâce présidentielle après la révolution », a confié un contrebandier de carburant à la brigade anti-terroriste.
Le quotidien « Assarih » rapporte les confessions de cet accusé qui a eu une liaison directe avec Lokmen Abou Sakhr, leader de « Katibat Oqba Ibn Nafaa ». Il aurait rencontré un certain Ibrahim lorsqu’il travaillait dans la contrebande de carburant sur les frontières tuniso-algériennes et tuniso-libyennes. Ce dernier lui a demandé d’aider des « moujahidin » algériens positionnés dans la région de Bouchebka, dans le gouvernorat de Kasserine.
« J’ai rencontré ensuite Lokmane Abou Sakhr avec qui j’ai conclu un accord : 700 euros contre une opération de contrebande d’armes. Je devais faire entrer de Libye en Tunisie 5 missiles Sam-7, 10 kalachnikovs, 3 fusils de sniper, des gilets pare-balles et 3 jumelles de vision nocturne. Je les ai cachés dans la malle de la voiture sous des bidons de carburant et je me suis dirigé vers Bouchebka où j’ai rencontré encore une fois Lokmen Abou Sakhr », a-t-il expliqué.