Le coup d’envoi du 23ème congrès de l’UGTT a été donné dimanche 22 janvier, dans une ambiance digne d’un festival. Kacem Afia, secrétaire général-adjoint de la centrale syndicale et en même temps candidat à la succession de Abassi, a affirmé que son programme est orienté vers la protection des droits économiques et sociaux des travailleurs.
Le candidat a insisté, dans ce contexte, sur les volets de la croissance et de l’emploi, ajoutant qu’une plus grande importance sera accordée au secteur privé, notamment en termes de droits syndicaux et de conditions de travail.
Par ailleurs, Kacem Afia n’a pas caché sa crainte de voir des partis politiques s’infiltrer au sein de l’UGTT à travers les actuelles élections des membres du bureau exécutif de la centrale syndicale.
De son côté, Noureddine Tabboubi, également candidat au secrétariat général de l’UGTT , à la tête de la liste consensuelle, a présenté un programme quasi identique à celui de Kacem Afia.
Nombreux sont les enjeux de ce 23ème congrès de la centrale syndicale, à commencer par son rôle sur la scène nationale. De fait, plusieurs espèrent la voir se revêtir de sa robe syndicale, laissant de côté la politique. De toute évidence, ce n’est pas de l’avis de Noureddine Taboubi, qui souhaite que l’Union conserve son rôle politique sans se limiter à l’action syndicale. Houcine Abassi lui-même, secrétaire général sortant, a appelé à poursuivre la voie déjà en vigueur, à savoir celle d’une UGTT syndicaliste et politique.