Consommation: Les prix ignorent la météo !

Les prix en hausse

 

Jusqu’ici le prix des fruits et légumes était élevé, « car, nous disaient les agriculteurs, on est obligé d’arroser et l’eau coûte assez cher. » Nous ne parlerons pas des tomates et des piments qui sont autour de 1D500, puisque la saison est passée. Par contre, la botte de carotte, souvent squelettique, est vendue à un dinar en moyenne.

Les oranges qui sont en pleine production ne sont pas descendues de leur perchoir à 1D200 malgré une bonne récolte. Quels seraient donc les prix si la récolte n’était pas si bonne ? Même situation pour l’huile d’olive : son prix reste au dessus de sept dinars le litre, alors que la récolte est bien au dessus de la moyenne. Les dattes se vendent autour de six dinars le kilo, un comble pour un pays qui en produit beaucoup !

La liste des denrées dont le prix reste haut perché est bien longue et le consommateur ne sait plus à quel produit se vouer. Cette situation me rappelle l’histoire de cet homme qui a marié l’ainée de ses filles à un homme du sud et la seconde à un homme du nord. Lorsqu’il pleuvait, il était triste pour sa fille du sud car la pluie gâte les dattes. Et quand il ne pleuvait pas, il était triste aussi car le mari de sa seconde fille n’allait pas avoir une bonne récolte céréalière.

Alors avec ou sans pluie, le bon peuple reste à sec !

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