Le contrat de la dignité a officiellement été lancé le 15 mars 2017. Les jeunes voulant profiter de ce dispositif devront remplir certaines conditions, selon Imed Hammami, ministre de la Formation Professionnelle. « Les dossiers prioritaires seront définis en fonction de la région dans laquelle vit le jeune chômeur ou encore son « ancienneté » en tant que chômeur », a-t-il souligné dans une déclaration aux médias.
Le contrat de la dignité permettra, selon Imed Hammami, à 25 000 jeunes de toucher un salaire mensuel net de 600 TND. « L’État versera 400 TND et l’employeur 200 TND. Le jeune chômeur bénéficiaire du contrat de la Dignité profitera également d’un encadrement professionnel assuré par l’État, et cela pendant deux ans », explique-t-il encore.
Le ministre de la Formation professionnelle précise, par ailleurs, que le jeune profitera d’une expérience professionnelle enrichissante, même s’il n’est pas engagé par l’entreprise qui l’a employé après la fin du contrat de la Dignité.