La fièvre des contestations qui gagne la Tunisie semble inspirer de nombreux acteurs politiques. Si certains crient à la conspiration, d’autres y voit une occasion de reverser le pouvoir. Il faut dire que certains, malgré tout, n’ont pas complément tort – en dehors des conspirationnistes -.
Pour Mongi Rahoui, député du Front Populaire (FP), c’est l’occasion de renverser l’ARP (Assemblée des Représentants du Peuple) comme cela a été le cas lorsque le régime de l’ancien président de la République, Zine Abidine Ben Ali, a été renversé en 2011. C’est ce qu’il a affirmé dans son passage sur Ifm ce mercredi 2 décembre 2020.
Il s’agit, dans ce même contexte, de faire tomber le Parlement et, surtout, son président Rached Ghannouchi. « Ce Parlement a perdu toute sa légitimité électorale. Il s’est transformé en un véritable fardeau pour les Tunisiens. Ce Parlement est composé de corrompus, de contrebandiers et d’argent étranger. Il est donc impossible de le réformer. Il faut, de ce fait, le faire tomber », a encore lancé Mongi Rahoui.
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