Contrebande : Pour Mohsen Hassan, il faut travailler main dans la main

Outre Wided Bouchamaoui, Mohsen Hassan, ministre du Commerce, était également présent à l’occasion de la conférence de presse de l’UTICA autour de l’économie informelle. Pour le ministre, les conséquences de ce phénomène sur la santé économique de l’Etat sont graves. « Il faut travailler main dans la main pour pouvoir éradiquer l’économie informelle et la contrebande », a affirmé Mohsen Hassan.

Pour le ministre, les ressources fiscales de l’Etat sont les premières a être affectées par ce fléau. Mais pas que.  Les répercussions sont aussi réelles sur les caisses sociales. Le terrorisme entre également en jeu car il est en partie financé par la contrebande.

« Nous devons accompagner les plus démunis afin de lutter contre l’économie informelle, sans oublier les solutions structurelles axées sur la croissance et le développement des zones frontalières. Il faut aussi instaurer des zones de libre-échange, notamment à Ben Guerdane », a déclaré le ministre.

Ensuite, Mohsen Hassan a également évoqué des solutions fiscales. « Il est vital de faire baisser la pression fiscale et les droits de douanes sur les produits commercialisés dans les marchés parallèles. Ceci permettra de diminuer la différence de prix entre les produits du marché régulier et ceux du marché parallèle », a-t-il souligné.

Sur le plan sécuritaire, le ministre a appelé à l’application de la loi à l’encontre des contrebandiers en relation avec le terrorisme et qui participent à la dégradation de l’économie nationale. « Tout le monde doit participer à l’effort national afin de lutter contre l’économie parallèle qui représente une grande menace, non seulement pour la Tunisie, mais pour le monde entier », a souligné Mohsen Hassan.

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