Arrêté depuis le 1er juin dernier, « Wachwacha » a été condamné à 2 ans de prison et à une amende de 2 millions de dinars. Entre les mains des sécuritaires, le baron de la contrebande est passé aux aveux. D’après des éléments révélés par le quotidien Assaraih dans son édition de ce jeudi 21 septembre 2017, l’homme affirme avoir profité des troubles causés par le sit-in d’El Kamour à Tataouine pour poursuivre son trafic d’armes vers la Libye. Sa tâche était moins contraignante, puisque les sécuritaires étaient occupés à essayer, durant le sit-in, de calmer la fureur des manifestants.
Toujours dans le cadre de l’enquête, Assarih affirme que « Wachwacha » a révélé des noms aux sécuritaires. Des individus qui l’auraient aidé dans ses opérations de contrebande entre la Tunisie, la Libye et l’Algérie. Suite à ces révélations, les sécuritaires ont aussitôt commencé leurs investigations pour arrêter les personnes citées par le baron de la contrebande. Parmi les suspects, il y aurait des cadres des services de contrôle des frontières.
D’autre part, Wachwacha a révélé des informations sensibles sur les opérations de contrebande effectuées au niveau des frontières avec la Libye et l’Algérie.