Lors de son intervention devant l’Assemblée des représentants du peuple ce lundi, Samir Abdelhafidh, ministre de l’Économie et de la Planification, a détaillé les récents accords de financement conclus avec des institutions internationales. Ces signatures interviennent dans le cadre des réunions de printemps qui ont rassemblé les principaux acteurs de la finance mondiale.
Le premier accord, d’un montant conséquent de 100 millions de dollars (environ 310 millions de dinars), est spécifiquement alloué au secteur de l’enseignement supérieur. La manne financière devrait permettre de moderniser les infrastructures universitaires et d’améliorer la qualité de la formation. Parallèlement, un second prêt a été octroyé à la STEG (Société tunisienne de l’électricité et du gaz) pour consolider la sécurité énergétique du pays, bien que son montant exact n’ait pas été communiqué.
Le ministre a, au demeurant, évoqué deux autres dossiers en cours de finalisation. La Tunisie attend ainsi l’aval de la Banque mondiale pour un nouveau prêt destiné au secteur de la santé, crucial après les crises sanitaires récentes. En outre, un accord de principe a été signé avec le FADES (Fonds arabe pour le développement économique et social) concernant le financement de la troisième phase du projet de transport de phosphate, pilier de l’économie nationale.
Ces différentes annonces s’inscrivent dans la stratégie gouvernementale visant à diversifier les sources de financement pour les projets structurants. Elles témoignent également de la confiance maintenue des institutions internationales envers la Tunisie, malgré un contexte économique mondial tendu. La répartition sectorielle de ces fonds reflète les priorités actuelles du pays : éducation, énergie, santé et industries extractives.
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