Le nouveau coronavirus (SARS-CoV-2 ou COVID-19) est bel est bien de retour, notamment en Tunisie. Les chiffres sur le nombre de contaminations et de décès peuvent, en effet, susciter une certaine inquiétude, d’autant plus que chaque vie perdue constitue une perte douloureuse.
Toutefois, et on ne le répétera jamais assez, il existe une tendance à « gonfler » un peu les choses en ne relayant que les mauvaises nouvelles et les « ondes négatives ». Comme nous l’avons toujours souligné, le nouveau coronavirus constitue un défi sanitaire et existentiel, mais il ne faut pas oublier qu’il existe des chiffres encourageants, et que la maladie n’est pas plus meurtrière que d’autres.
Selon les chiffres de l’Université de Médecine de Johns Hopkins, 951 994 personnes ont succombé à la maladie à l’heure actuelle (paix à leurs âmes). Cependant, le bon côté des choses est que l’on compte plus de 20 millions de personnes qui ont guéri : 20 781 642 plus exactement d’après la même source. Quant au nombre total des cas positifs, il a atteint 30 516 096. Autrement dit, dans le monde, 9 731 454 personnes sont encore porteuses du virus.
Il est vrai que chaque vie perdue constitue une lourde perte, mais avec plus de 20 millions de guérisons, cela nous incite à éviter la panique. Le coronavirus peut, effectivement, causer des complications pour les personnes déjà atteintes de maladies graves. Toutefois, une simple grippe accomplirait le même sale boulot. Concernant les personnes atteintes par le COVD-19, d’après les témoignages que nous avons reçus, certaines ont confondu la maladie avec la grippe et aujourd’hui, ces mêmes personnes sont totalement guéries. Récemment, le ministère tunisien de la Santé a lancé une campagne pour sensibiliser sur l’utilité de se protéger de la maladie. Il serait, désormais, temps de lancer une campagne en vue de rassurer les citoyens et de leur faire comprendre que le nouveau coronavirus n’est qu’un mauvais vent qui passe…
F. K