Dans plusieurs pays, notamment la Tunisie, le nouveau coronavirus (SARS-CoV-2 ou COVID-19) a fait son retour après un court répit. Et pour cause : la réouverture des frontières appliquées par plusieurs pays. L’inquiétude est palpable et de nombreux pays font face à un virus visiblement tenace.
On s’inquiète, aussi, au sujet de la hausse du nombre de contaminations. Toutefois, faut-il vraiment considérer que l’on court droit vers la catastrophe ? Il faut examiner les chiffres et la réalité du terrain pour se rendre compte que le nouveau coronavirus, en fin de compte, n’est pas plus dangereux qu’une grippe quelconque. Certes, sa propagation est rapide et c’est l’une de ses particularités, mais cela ne fait pas de lui un danger pour l’humanité.
Autre fait à souligner : le nombre de décès, dans le monde, a effectivement augmenté selon les chiffres de l’Université de Médecine de Johns Hopkins, atteignant 755 612 (paix à leurs âmes). Mais d’un autre côté, près de 13 millions de personnes (12,995,523) ont pu guérir de la maladie. Quant au nombre des contaminations, il a atteint 20 907 410. Autrement dit, avec un calcul de base, on remarque que 7 911 887 personnes sont encore porteuses du virus.
En d’autres termes, il faut surtout éviter la panique inutile et de ne pas tendre l’oreille aux alarmistes et aux diffuseurs de rumeurs qui profitent de ce genre de situations de crise en vue, justement, d’instaurer la panique et la peur.
Le cancer, les accidents de la route, le tabac, le SIDA, la grippe, les guerres… Tant de phénomènes qui terrassent des millions de vies humaines et dont on ne parle plus aussi souvent.
F. K