Le chef du gouvernement Youssef Chahed a affirmé que la guerre contre le terrorisme et la corruption ne sont que les deux faces d’une même monnaie. Il a ajouté que ces deux phénomènes représentent un dangereux fléau pour l’économie nationale et surtout pour le citoyen tunisien axe central de toute action de développement. Il a par ailleurs affirmé que la guerre contre la corruption à travers des mécanismes telles que les confrontations dont la redevabilité, est beaucoup plus compliquée et difficile que celle contre le terrorisme. Youssef Chahed qui s’exprimait lors de la séance d’ouverture de la 5ème conférence ministérielle du Réseau arabe pour l’intégrité et la lutte contre la corruption sur le thème « Le renforcement de la redevabilité pour promouvoir le développement durable dans la région arabe », a affirmé que la lutte contre la corruption exige la dénonciation publique et la divulgation des noms des corrompus.
Il est à noter, que selon des sources proches de l’Instance nationale de lutte contre la corruption, (INLUCC), 200 dossiers de corruption impliquant de hauts responsables de l’Etat et de l’administration publique ont été récemment présentés à la présidence du gouvernement. D’après les mêmes sources, le chef du gouvernement Youssef Chahed, qui s’est engagé à lutter contre la corruption dès sa nomination, étudie actuellement ces dossiers.
Des mesures adéquates seront prises à l’encontre des fauteurs.
Il est également à rappeler que la Tunisie a été choisie, mercredi 07 septembre 2016, pour succéder au Liban à la tête du Réseau arabe pour l’intégrité et de lutte contre la corruption.
H.B.H