
À gauche, Mehdi Ben Gharbia, ministre chargé des relations avec les Instances constitutionnelles, la société civile et des Droits de l’Homme. À Droite : Yassine Brahim, président d’Afek Tounes et ancien ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération International sous le gouvernement Habib Essid.
La guerre politique entre Mehdi Ben Gharbia, ministre chargé des relations avec les Instances Constitutionnelles, la société civile et des Droits de l’Homme, et Afek Tounes se poursuit. Intervenant sur Cap FM ce jeudi 22 juin 2017, Rym Mahjoub, présidente du groupe parlementaire d’Afek Tounes, affirme que le parti a présenté les preuves de l’implication de Ben Gharbia dans des affaires de corruption.
« Pourquoi évoquer le sujet maintenant ? ». Réagissant à cette question, la députée rappelle que son parti a exprimé des réserves sur la nomination de Mehdi Ben Gharbia au sein du gouvernement d’union nationale, lors de sa mise en place en août 2016. « À l’époque, le Chef du gouvernement nous a demandé de présenter des preuves. Désormais, nous les détenons », assure-t-elle.
Sur le même sujet, Rym Mahjoub défend bec et ongles le président d’Afek Tounes, Yassine Brahim, lui-même accusé d’être impliqué dans l’affaire Lazard par Mehdi Ben Gharbia. Dans ce contexte, elle rappelle que l’ancien ministre du Développement avait été chargé par Habib Essid, alors Chef du gouvernement, de mener l’opération en question de gré à gré.
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