Samia Abou, qui a pris part à la journée d’étude consacrée au projet de loi relatif à l’instance qui prendra la place de la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA), n’a pas été tendre avec le ministre chargé des relations avec les instances Constitutionnelles, la société civile et des Droits de l’Homme, Mehdi Ben Gharbia.
La députée du Courant Démocratique considère impensable qu’un tel ministre participe à l’élaboration d’une loi sur la liberté de la presse, alors que des soupçons de corruption pèsent sur lui. Samia Abou est revenue sur l’affaire de la corruption douanière dans laquelle le ministre serait impliqué. « L’agent de la douane impliqué dans l’affaire a été sanctionné », a-t-elle assuré.
Le ministre, selon certaines informations, aurait été à l’origine d’un trafic de médicaments. Une information formellement démentie par Mehdi Ben Gharbia.
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