La même radio a indiqué dans un communiqué signé par l’Administration Générale, qu’une plainte vient d’être officiellement déposée à l’encontre de la journaliste qui a été également démise de ses fonctions temporairement en attendant les résultats définitifs de l’enquête judiciaire.
Par ailleurs le même communiqué a démenti les informations véhiculées par la journaliste sur sa page Facebook où elle prétend avoir été fait l’objet d’harcèlement indiquant qu’elle voulait à travers ces informations induire en erreur l’opinion publique et influencer le déroulement judiciaire de l’affaire.
Aïda Arab dément et dénonce un licenciement abusif
De son coté, la journaliste Aida Arab a nié avoir été mise au courant de cette affaire intentée à son encontre indiquant qu’elle n’a rien à se reprocher. La journaliste qui s’exprimait dans une déclaration accordée à l’agence TAP a précisé qu’elle a réagit en toute transparence et qu’elle avait tenu à mettre au courant le conseil d’administration et l’administration générale de la radio de l’affaire de la société qu’elle gère parallèlement tout en précisant qu’elle détient tous les documents officiels qui infirment les allégations inventées à son encontre par la directrice générale de l’institution médiatique. D’après elle, il s’agit de pratiques dont l’objectif est de porter atteinte à la liberté d’expression et de presse.
Il est à rappeler que la journaliste avait affirmé sur sa page Facebook avoir été victime de pressions en tant que responsable du service Web et coordinatrice au sein du service Sport. Elle a ajouté que la DG de Shems Fm avait tenu à plusieurs reprises à influencer la ligne éditoriale de la Radio enfreignant ainsi le principe de séparation entre l’administration et la rédaction.
La journaliste qui présente également une émission radiophonique en direct « Malla Nhar » a dénoncé son licenciement abusif de l’institution médiatique confisquée par l’Etat depuis la révolution du 14 janvier 2011.