Une vague funeste submerge les côtes tunisiennes, révélant une crise migratoire alarmante. Depuis le début de l’année jusqu’au 20 juillet, pas moins de 901 corps de migrants ont été découverts dans les eaux. Parmi eux, 26 Tunisiens ont perdu la vie, laissant derrière eux familles et rêves brisés.
Des chiffres glaçants : 26 Tunisiens parmi les victimes
Le ministre tunisien de l’Intérieur, Kamel Fekih, a fait cette sombre révélation lors d’une session parlementaire, donnant des chiffres glaçants : 267 autres corps ont été identifiés comme étant des citoyens étrangers, tandis que les dépouilles restantes n’ont pas encore trouvé d’identité. Un terrible constat qui nous met face à l’ampleur du drame humain qui se joue dans les eaux méditerranéennes.
244% d’augmentation des migrants étrangers
Le ministre a souligné une augmentation vertigineuse de 244% du nombre de migrants étrangers par rapport à la même période l’année précédente. Cette flambée témoigne du désespoir qui pousse de nombreuses âmes à risquer leur vie pour tenter de trouver un avenir meilleur, malgré les périls qui les guettent sur leur chemin.
Opérations de secours décuplées : plus de 15 mille migrants recensés
Les opérations de secours, indispensables face à cette tragédie, ont également joué un rôle dans l’accroissement du nombre d’étrangers tentant de franchir nos frontières maritimes et terrestres. Un total de 15.327 migrants ont été recensés dans ces tentatives périlleuses.
Engagements sécuritaires
Face à cette situation critique, le ministre Feki s’est engagé à renforcer les mesures de sécurité pour endiguer le flux des immigrés étrangers. Des politiques de sécurité strictes, un contrôle rigoureux des frontières terrestres et la fermeture de certaines routes sont envisagés pour limiter l’afflux de Subsahariens ayant l’intention de faire escale en Tunisie ou de poursuivre leur voyage vers les côtes européennes.