Plus que 20 jours avant le début du Mondial au Brésil, un street-artist brésilien a tagué dans un mur sa propre vision sur cet évènement historique qui se déroulera dans le «pays du football».
Le tag reflète l’image d’un pays qui a investi tant de milliards pour l’organisation d’une compétition sportive en laissant sa population mourir de faim.
Depuis quelques jours le pays est bouleversé par plusieurs manifestations. Les citoyens et les représentants du Mouvement des travailleurs sans-abri ont participé à une marche de protestation à Sao Paolo.
Le membre du MTSM, Luiz Giovani a déclaré à l’AFP que les brésiliens sont dans la rue pour manifester leur rejet de l’organisation de la compétition. «Nous sommes contre les dépenses énormes en faveur du Mondial alors que nous n’avons ni logement, ni santé, ni rien» a-t-il précisé.
La mobilisation est au top. En témoigne l’engagement des policiers, des professeurs, des chauffeurs de bus et des agents de sécurité de banques dans des grèves entamés depuis des semaines.
Les brésiliens exigent l’amélioration des conditions de vie et des services publics.
L’un des slogans phares lors des manifestations pacifiques était «FIFA rentre chez toi, il n’y aura pas de coupe…»
"Ns voulons des écoles, métros, trains, bus, bateaux &des hôpitaux au niveau d'exigence Fifa" http://t.co/ckOCA39LUx pic.twitter.com/vGIcdQzAze
— Tokyo Sonata (@TokyoSonata) 23 Mai 2014
Rappelons que la ville de Sao Paolo accueillera le match d’ouverture de la Coupe du Monde le 12 juin.