Coupure d’électricité à Gaza : Nouvelle punition sioniste sur la population palestinienne

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Le ministre israélien de l’Énergie, Eli Cohen, a annoncé, dimanche 9 mars, l’arrêt immédiat de l’approvisionnement en électricité de la bande de Gaza, une décision qui aggrave davantage les souffrances de la population palestinienne déjà sous un blocus israélien depuis des années. Cette annonce intervient une semaine après que l’aide humanitaire, essentielle pour les civils, a été suspendue, dans un contexte où Israël semble multiplier les pressions sur le Hamas sans se soucier des conditions de vie des Gazaouis.

Les conséquences de cette coupure d’électricité sont dramatiques, notamment pour les 600 000 habitants de Gaza qui dépendent de l’unique ligne électrique entre Israël et le territoire pour l’approvisionnement en eau potable. La centrale de dessalement de l’eau, alimentée par cette électricité, se trouve ainsi paralysée, mettant en péril la vie de milliers de civils déjà privés de nombreuses ressources de base. Les habitants sont désormais forcés de recourir à des générateurs à essence et à des panneaux solaires pour tenter de survivre dans une situation de plus en plus insoutenable.

Cette décision s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes à l’approche de nouvelles négociations indirectes entre Israël et le Hamas au Qatar. Alors que le gouvernement israélien affirme vouloir utiliser tous les moyens à sa disposition pour récupérer les otages et éradiquer le Hamas de Gaza, la population palestinienne continue de payer un lourd tribut.

Le Hamas a vivement dénoncé cette nouvelle forme de pression israélienne, qualifiant cette coupure d’électricité de « chantage inacceptable ». Cette décision arrive après une série d’autres mesures de rétorsion, telles que la privation de nourriture, d’eau et de médicaments, aggravant encore la crise humanitaire dans la bande de Gaza. Le porte-parole du mouvement, Izzat al-Rishq, a exprimé la condamnation totale du Hamas face à ce qu’il considère comme une punition collective infligée à toute une population.

Les négociations en cours au Qatar pourraient être l’une des dernières opportunités pour une désescalade. Cependant, ces pourparlers doivent impérativement aboutir à des solutions concrètes pour la levée du blocus, le respect des droits fondamentaux des Palestiniens et la fin de l’occupation israélienne. La communauté internationale doit aussi jouer son rôle en exerçant une pression significative sur Israël pour qu’il mette fin à cette stratégie de punition collective qui touche des innocents, bien au-delà du seul conflit militaire.

Dans ce contexte, la priorité devrait être donnée à la protection des civils et à la garantie de leurs droits fondamentaux, y compris l’accès à l’eau, à l’électricité et aux soins de santé.

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