Ennahdha a réagi ce lundi 1er juillet 2019 à la polémique autour du retard de la création de la cour constitutionnelle et de la vacance institutionnelle qui s’en suit, par le truchement d’un communiqué rendu public, selon lequel le mouvement islamiste a dénoncé les pratiques de certaines parties « hostiles » au choix démocratique, et inscrites dans des agendas suspects. Ennahdha a indiqué que ces parties exploitent le malaise du chef de l’Etat afin de semer la panique et la discorde et par conséquent menacer la paix civile.
L’état de santé du président a relancé la question de l’institution de la cour constitutionnelle, en situation de blocage depuis 5 ans, faute de consensus à l’Assemblée des représentants du peuple autour des personnalités qui y siégeront.
Dans ce contexte, le parti islamiste a appelé à l’accélération de la formation la cour constitutionnelle et à l’amendement de la loi relative à l’Instance provisoire de contrôle de constitutionnalité des projets de lois (IPCCPL) tout en lui accordant certaines compétences de la Cour constitutionnelle.
L’Instance provisoire de contrôle de constitutionnalité des projets de lois aura selon le parti islamiste, certaines compétences de la Cour constitutionnelle “en attendant” la création de cette dernière, ce qui permettrait un gain de temps, face à des questions épineuses, telles que la « vacance du pouvoir”.