La situation sanitaire ne semble pas être prête de s’améliorer en Tunisie. Elle reste « très dangereuse » dans tous les gouvernorats de Tunisie. C’est, en tout cas, ce qu’a déclaré Nissaf Ben Alya, Directrice générale de l’Observatoire National des Maladies nouvelles et émergentes (ONMNE) et porte-parole du ministère de la Santé, ce vendredi 18 juin 2021.
« La situation s’est aggravée en raison des rassemblements et du non respect des protocoles sanitaires depuis le Ramadan et pendant l’Aïd Al Fitr. Il y a, aussi, l’apparition des variants de la COVID-19 », a-t-elle expliqué dans une déclaration accordée à l’agence TAP en marge d’une séance de travail organisée au siège du gouvernorat de Siliana.
Qu’en est-il des festivals de l’été ? Sur ce point, Nissaf Ben Alya a indiqué que l’ONMNE a préparé des protocoles sanitaires spécifiques en partenariat avec le ministère de la Culture et de la sauvegarde du Patrimoine. Ils devraient être adoptés prochainement. Le plus grand problème, selon elle, réside dans le non respect des consignes sanitaires par les citoyens. Ce phénomène s’explique, ajoute-t-elle, par des facteurs psychologiques et économiques.
Dans ce contexte, il est essentiel de mettre en place une stratégie de communication efficace selon Nissaf Ben Alya. « Le travail doit être effectué sur le terrain, dans les quartiers, afin de sensibiliser le plus grand nombre de Tunisiens. Les citoyens disposent, en effet, de nombreuses informations erronées sur le système de vaccination », a encore déclaré la porte-parole du ministère de la Santé.
