Il faut croire que la Compagnie des phosphates de Gafsa ne cessera jamais de connaître des perturbations graves qui handicapent la relance de ses activités depuis quatre ans.
En effet, à Redeyef, c’est le transport des phosphates par chemin de fer et par camion vers les usines du Groupe chimique qui est paralysé par les ouvriers des chantiers en attendant la régularisation de leur situation alors qu’ils n’ont rien à voir avec les mines de phosphates. L’extraction a permis de produire et de stocker 900.000 tonnes au bout d’un mois.
A Oum Laarayes la paralysie touche aussi bien la production que le transport : cette fois-ci, les chercheurs d’emploi qui organisent le sit-in protestent contre leur non-recrutement suite au concours organisé par la société filiale de la CPG en charge de l’environnement.
Ces perturbations permanentes ne sont pas innocentes : il y a derrière les protestataires “des parties” qui ont intérêt à faire échec à la Révolution tunisienne en détruisant son potentiel économique.
Il faudrait que les autorités régionales interviennent pour rétablir la liberté de travailler par des mesures strictes.
La CPG ne peut continuer à honorer les salaires sans qu’il y ait en contrepartie une production commercialisable régulière.