Gouvernement et centrale syndicale entament, ce vendredi 1er février 2019, un nouveau round de négociations dans l’objectif de parvenir à une sortie de crise dans l’enseignement secondaire. Celle-ci, en effet, s’est aggravée au fil des semaines avec le boycott des examens et l’escalade observée du côté du secrétaire général de la Fédération, Lassaad Yacboubi, et sa troupe.
Néanmoins, une solution semble se dessiner à en croire les déclarations du ministre de l’Education, Hatem Ben Salem. Ce dernier a assuré, jeudi soir, que les négociations « sont en train d’avancer ». Mais cet optimisme n’était pas partagé par Sami Tahri, porte-parole de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), qui considère que les propositions de l’autorité de tutelle ne sont pas aussi importantes qu’on le laisse croire.
Tant qu’un abandon du boycott des examens n’aura pas été annoncé et tant que Yaacoubi et sa troupe n’auront pas lâché prise, l’année scolaire reste sous le spectre de l’année blanche. Dans ce climat de tension et d’incertitudes, les élèves ont eux aussi décidé de faire entendre leur voix en organisant leur propre mobilisation et en créant leur propre syndicat.