Une rencontre a eu lieu entre le président de la République, Béji Caïd Essebsi, et le secrétaire général de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Noureddine Taboubi, ce dimanche 22 avril 2018 au Palais de Carthage.
Les discussions ont essentiellement tourné autour de la crise de l’éducation. Plusieurs acteurs, dont les parents d’élèves désespérés et l’UGTT même, ont appelé à la médiation du Chef de l’État afin de résoudre la crise.
La crise a en effet atteint son paroxysme et aucune des deux parties prenantes au conflit, que ce soit le ministère de l’Éducation, voire le gouvernement ou la Fédération générale de l’enseignement secondaire soutenue par la centrale syndicale, ne veut lâcher prise ou faire une quelconque concession.
Dans une tentative de calmer les esprits et de rappeler tout le monde à l’ordre à travers une déclaration télévisée, le Chef du gouvernement, Youssef Chahed, a obtenu l’effet inverse son intervention ayant été interprétée dans le sens opposé de ce qu’il voulait.
Après la médiation de Mohamed Ennaceur, président de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), le président de la République est appelé à la rescousse.
Sauf que, en l’absence d’éclairage et de déclaration réconfortante, de l’une ou l’autre partie, le scepticisme demeure entier.
Le silence qui entoure l’entrevue de Beji Caid Essebsi avec Noureddine Taboubi en rajoute une tranche.
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